Complément : Le coefficient de pertes de charge λ - [Document n°7]
Le coefficient de pertes de charge \(\large \lambda\) dépend du régime d'écoulement du fluide. Il est déterminé soit à l'aide de relations empiriques, soit à l'aide d'abaques, en fonction du nombre de Reynolds \(Re\) et de la rugosité relative de la conduite \({\varepsilon}/{D}\) (dans le cas d'un écoulement en régime turbulent rugueux).
\(\large \varepsilon\) : hauteur moyenne des aspérités \(\left(\mathrm{en \ m}\right)\) ; \(\large D\) : diamètre interne de la conduite \(\left(\mathrm{en \ m}\right)\)
On trouve dans la littérature diverses relations empiriques pour déterminer \(\large \lambda\) en fonction du régime d'écoulement. Les plus utilisées sont données ci-après :
Régime laminaire \(\large \left(\ Re<2\ 000\ \right)\) : \(\lambda=\frac{64}{Re}\) (On peut retrouver cette valeur avec l'abaque de Moody).
Régime turbulent lisse \(\large \left(\ 2\ 000 < Re < 10^4 \ \right)\) : (relation de Blasius) \(\large \lambda=0,316\times Re^{-0,25}\)
Régime turbulent rugueux \(\large \left(\ Re>{10}^4 \ \right)\) : il existe différentes relations empiriques, mais l'utilisation d'un abaque est plus commode dans ce cas (comme l'abaque de Moody).
Divers abaques pour la détermination de \(\large \lambda\) sont également disponibles dans la littérature, les plus classiques étant les abaques de Colebrook et de Moody. Un exemple d'abaque de Moody vous a été donné lors de l'activité n°4.